dimanche 13 septembre 2009

Origine des arts martiaux


Un art martial (l'adjectif martial est dérivé du dieu latin Mars, dieu de la guerre) est le plus souvent un enseignement d'une technique de combat et la connaissance et la maîtrise de soi nécessaire pour pouvoir et savoir l'appliquer de manière efficace et au bon moment malgré le stress que représente les lieux de combat.


Les arts martiaux les plus populaires en Europe et en Amérique sont japonais ou chinois, mais des écoles similaires existent dans de nombreuses régions et cultures.

L'histoire des arts martiaux remonte aux premiers âges de l'humanité et se traduit par un complexe système de diffusion parmi les cultures du monde.

L’utilisation du terme "art martial" concernait initialement les disciplines martiales japonaises ; celles-ci utilisent, dans leurs pratiques, une part de technique et une part très développée de philosophie proche de la religion préparant à la mort.


Cette appellation considérée flatteuse s'est ensuite vue appliquée à toutes disciplines martiales de tous pays, même si celles-ci ne possèdent pas de dimension spirituelle. Bien que l'utilisation art martial se soit généralisée, il faut plutôt comprendre "sport martial" ou "discipline martiale" dans une pratique sportive ou d'étude de combat.

De manière littérale, « art martial » signifie à utilité militaire, toute discipline utilisée pour le combat, pour attaquer ou se défendre. Cependant le terme art martial est souvent utilisé par les non pratiquants pour désigner une origine asiatique, l'escrime française est rarement citée comme art martial.

Actuellement et dans la société mondiale moyenne, il est possible d'apprendre et de pratiquer les arts martiaux comme un sport, une hygiène d'entretien de la forme physique et mental sans objectif premier de vaincre, de blesser ou de faire mal.


Il faut cependant admettre que les arts martiaux ont pour vocation première d'apprendre des techniques permettant d'immobiliser, de tuer et de blesser.

À notre époque moderne cette éventualité est extraordinaire et l'utilisation de ces techniques ne peut survenir qu'en des occasions rares et extrêmes.

C'est ce qui distingue les arts martiaux des sports de combat dont les techniques dangereuses ont été expurgées.

Cependant, il ne s'agit pas non plus d'une sorte de gymnastique ou de danse car l'étude des arts martiaux laisse une grande place à la recherche de l'efficacité martiale (placement vis-à-vis de l'adversaire, évaluation de la distance, précision et puissance des coups, économie des forces).


Ancienne fresque représentant des moines Shaolin en train de pratiquer le Shaolin quan.

Malgré la distinction courante entre les arts martiaux, fondés sur une recherche de la perfection, et les sports de combat, plus orientés sur la compétition et ayant des contacts directs, ces deux activités humaines ont des liens étroits et découlent historiquement des mêmes préoccupations de défense et de canalisation de la violence.


Même dans les compétitions les plus violentes des sports de combat, le respect de l'adversaire, des règles et de l'arbitre ne peut être oublié.

Et si les sports de contact sont proches du combat « réel », avec des notions de surprise, de stratégie, de feinte et une sanction réelle à l'erreur (la douleur, voire la blessure), ils s'en éloignent dans le sens où les deux adversaires doivent employer la même technique et faire preuve d'honnêteté, notions souvent absentes du simple combat de rue.

Les arts martiaux sont cependant axés sur une étude de mouvements de type formes (appelés kata(s) dans les arts japonais, akas dans les arts martiaux birmans, tao lus dans les arts chinois, encore trao ou bien quyen (prononcé kuènne) dans les arts vietnamiens) et ont des implications directes dans le combat libre, car les attaques et parades sont liées avec finesse pour produire la plus grande autorité de contrôle avec le minimum d'effort.


L'absence d'intention réelle de nuire permet de travailler des situations plus dangereuses telles que l'affrontement à mains nues contre un couteau ou un sabre.

La pratique d'un art martial ne se limite pas à de très nombreux enchaînements, même s'ils sont un pôle important de la transmission.

La pratique de ces arts improprement traduits par « martiaux » peut aboutir avec bonheur à d'autres attitudes, comme les rites, les sports, les traditions.

La capoeira, à cheval entre danse de combat et art martial, est un bon exemple de la variété des disciplines qu'englobent les arts martiaux.

Bien qu'il existe une différence fondamentale entre art martial et sport de combat, les deux domaines sportifs et martiaux seront équitablement représentés.

Les origines des arts martiaux sont, en général et par erreur associé au Bouddhisme. En fait, en Chine les arts martiaux semblent avoir été utilisé longtemps avant l'avènement du temple de Shaolin aujourd'hui considéré comme lieu originel des arts martiaux.


Les débuts sont rattachés à la mythologie chinoise et au Souverain Jaune qui aurait inventé des techniques martiales pour vaincre les tribus alliées de Chi You, un être maléfique, ennemi de Huangdi, l'un des souverain mythologique de la Chine.


Les arts martiaux sont aussi cités dans le Sunzi Bingfa du stratège de l'état de Wu, Sun Zi, comme méthode d'entraînement des unités militaires de Chine ancienne. Il aurait eut de grand succès grâce à cet entraînement.


Ce qui nous amène vers la période des Printemps et Automnes et des Royaumes combattants, ce qui est bien sûr avant la création du temple de Shaolin.

En outre, les statues de l'armée de Qin arboraient quant à elles des postures martiales toujours utilisées aujourd'hui.

Donc, preuves à l'appui, les arts martiaux sont d'origine chinoise. Le cinéma a popularisé l'idée que les moines bouddhistes de Shaolin, de vrais experts, aient été les créateurs des arts martiaux. Ils ont été de brillants pratiquants, mais pas les créateurs, étant donné les découvertes récentes.

Les formes d'arts martiaux les plus anciennes de ces régions, encore connues aujourd'hui, selon les écrits, trouvent leur origine en Inde avec notamment le kalaripayat, et seraient très liées aux arts des traditions hindouiste et bouddhiste.

En effet, d'après la tradition, dans les années 510 de notre ère, un prince appelé Bodhidharma ou Da Mo, fils du râja Sugandha, né à Kanchipuram, capitale de la dynastie des Pallava dans le sud de l'Inde, avait fondé près de Kottayam, au Kerala, la première école de kalaripayat, puis était parti ensuite pour la Chine, où il fonda une école de kung-fu au monastère de Shaolin. À la fin de sa vie, il se fixa définitivement sur le mont Tung Son où il créa l’institut d’enseignement des vertus et techniques du Võ-Lâm.

Bodhidharma est considéré comme le créateur de l'école bouddhiste Ch'an de Chine et du bouddhisme Zen du Japon où il est connu sous le nom de Bodai Daruma.

De nombreuses formes se sont ensuite développées en Chine du Sud, notamment au Tibet, ou encore dans le Hubei, avec des arts martiaux plus internes liés à la philosophie taoïste, comme le Taiji quan.

Parallèlement d'autres arts de combat se sont développés dans le Sud-est asiatique, et notamment grâce aux mouvements de populations et aux moines, en Birmanie dès le VIe siècle av. J.-C. (Thaing ou Bando, Banshay, Lethwei, Naban), en Thaïlande (Krabi krabong, Muay thaï), au Laos, etc.

Plus tard, ils se sont répandus en Corée et au Japon, où sont apparues des formes plus modernes au XIXe siècle comme le Tae Kwon Do, le Karaté ou le Judo.


source Wilkipédia.

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