lundi 28 septembre 2009

Le Grappling (style dit de préhension)

Le grapplingLe grappling peut être considéré comme un sport de combat consistant à attraper, à tenir, à contrôler son adversaire, debout et également au sol après une éventuelle projection, puis à tenter de le faire abandonner grâce à des techniques de luxation et d'étranglement et cela sans utiliser le moindre coup.

Un grappler est un pratiquant qui utilise principalement la technique du grappling.
Il s'oppose à un striker qui lui utilise des techniques de frappes et de percussions, comme des coups de poings et de pieds.

Le grappling peut être pratiqué en position debout, alors appelé le stand-up grappling ou au sol, alors connu sous le nom de ground grappling mais c'est le combat au sol qui est le plus communément appelé Grappling.

Le monde du combat a connu un révolution dans les années 90, avec la création de l'Ultimate Fighting Championship, une époque où on ne jurait que par le combat debout et les percussions, et où un brésilien nommé Royce Gracie a montré que le grappling était un art redoutable et que la plupart des pratiquants de pied poings devenaient totalement inoffensifs une fois mis au sol. Après ses nombreuses victoires contre des adversaires bien plus lourd et puissant que lui, le grappling et notamment le Gracie Jiu Jitsu fut étudié partout dans le monde. Après une décennie de cross training, la plupart des pratiquants de combat libre savent maintenant combattre dans les deux distances, debout et au sol.

Les systèmes de grappling les plus connus et les plus efficaces sont : le jiu-jitsu brésilien, le sambo, le judo, le Freestyle wrestling (la lutte libre), le Shoot wrestling japonais. Dans ces disciplines, l'objectif est soit d'obtenir le takedown (projection) et le contrôle au sol de son adversaire, soit de finaliser (faire abandonner) son adversaire avec un étranglement ou une clé.

Quelle que soit la discipline, il existe deux façons de pratiquer le grappling : avec ou sans Gi (ou Kimono). Avec le Gi, la prise de Kimono est très importante, les contrôles sont redoutables, le rythme est généralement plus lent, le combat plus technique. Sans le Gi, le rythme est plus rapide, les contrôles se font plus sur le corps et la tète que sur les membres.



Le Matériel d'entrainement

Le matériel d'entraînement et son utilité


Le sac de frappe et son utilité :

Le travail au sac et aux paos est fondamental, pour un combattant du Muay Thaï. Ils permettent à la fois de durcir les tibias et de travailler les coups de pieds et de poings. En Thaïlande le sac de frappe et les paos sont utilisés à chaque entraînement (matin et après-midi).
On peut considérer le sac comme un adversaire, car il est mobile : on peut travailler les coups en tournant autour du sac. Ses avantages sont très nombreux, Le sac de frappe et le pao permettent de travailler à la fois la résistance, l'endurance et surtout la puissance. Tout combattant qui néglige cet aspect de l'entraînement n'aura jamais la puissance, ni l'endurance nécessaires pour tenir tête à un adversaire, plusieurs rounds, sur un ring.
Le travail au sac de frappe permet de durcir plus les tibias et augmente la puissance, par contre le travail aux paos est plus intéressant au niveau de la précision, vitesse, des déplacements, des enchaînements, des blocages et des anticipations, c'est à dire au niveau de l'aspect psychologique et technique : L'entraîneur tenant les paos peut riposter, corriger, conseiller et motiver l'élève ...


Le Pao et son utilité :

Les paos sont une sorte de "sac(s) portatif(s)", une sorte de boucliers de frappe en mousse et qui se travaillent par paire en Boxe Thaï. Ils permettent le travail d'enchaînement des pieds et poings en toute puissance.

Exécuter toutes les techniques de frappe en puissance et en vitesse réelle de son entraîneur muni de paos est une spécificité de la boxe thaïlandaise. Séduits par l'efficacité de ce travail, les sports de combats pieds poings, l'ont intégré dans leur entraînement.

Un exercice complet :

Contrairement au sac de frappe, le boxeur s'entraîne sur une cible mobile qui riposte, le renseigne, le corrige et le motive. Les connaissances techniques, les qualités physiques, le processus physiologiques et psychologiques sont en permanence sollicités, afin d'être perfectionnés.
Comme il peut être orienté dans toutes les directions, il favorise un travail en précision dans des conditions proches de la réalité.

Tenir un Pao est une science importante permettant au boxeur de progresser.
Le Pao est un outil indispensable par son réalisme et sa précision,
il développe l'ensemble des qualités nécessaires au combat.


L'aspect technique :

Distance, déplacement et timing: Face à un professeur évoluant comme un adversaire, l'élève doit ajuster ses déplacements tout en conservant ses appuis, maintenir sa distance de frappe, attaquer et contrer au moment opportun.

Jeu Défensif :

Par des coups de paos, l'entraîneur sanctionne une garde défectueuse ou un manque de protection durant la réalisation du mouvement. Il développe également par des attaques poings pieds des automatismes de blocages, d'esquives, de déplacements (un pas de côté, un pas de retrait) et les techniques de contre (directs, front kicks, genoux en saisie).
Facilement transportable, il est utilisé pour la leçon dans les vestiaires avant le combat.

Jeu offensif :

La vitesse d'exécution et la coordination des enchaînements sont améliorées grâce à de nombreuses répétitions intensives, effectuées en fonction de la position et des réactions de l'entraîneur.

L'aspect physique :

Vitesse et force :

L'entraîneur subit les impacts et évalue avec la précision la puissance et la vitesse de frappe. Il accentuera le travail sur la qualité physique la moins développée afin d'obtenir un rapport puissance vitesse qui soit équilibré et par conséquent plus efficace.

Condition physique :

Par des enchaînements répétés ou des séries de coups de pieds, le boxeur habitue son organisme à supporter la formation d'acide lactique provoquée par l'intensité et la durée de l'effort (exercices en anaérobie lactique appelée couramment "en résistance")

L'aspect psychologique :

Attention et concentration :

Le compétiteur doit être réceptif aux conseils et aux indications de son entraîneur tout en étant attentif à la réalisation de ses mouvements et aux attaques auxquels il doit faire face.

Anticipation :

Le boxeur devra anticiper les réactions de son entraîneur afin de focaliser sur les informations essentielles.

Motivation :

Les encouragements aident à se surpasser physiquement, à lutter contre la fatigue et à tolérer la souffrance. Le fait de bénéficier de toute l'attention de son entraîneur incite souvent à donner le meilleur de soi-même.


Conseils pratiques :

Vous devez faire minimum 5 rounds de 3 minutes de paos avec 1 minute de repos, pour être prêt à combattre.
En plus des paos, il faut être protégé par une ceinture abdominale rembourrée qui atténue l'impact des coups non parés et facilite l'exécution des front kicks (coups de pieds directs de face) préalablement amortis par les paos. Une patte d'ours peut remplacer un pao si l'on souhaite obtenir des coups de poings plus précis et remiser plus vite au constat d'une garde ouverte. L'emploi d'une paire de protège tibias permet de ne pas blesser le compétiteur tout en lui faisant travailler avec réalisme les parades. Comme cela se pratique en Thaïlande, de nombreux camps d'entraînements entraînent leurs boxeurs sur des cycles de travail de 4 minutes avec une minute de repos pour préparer des rounds de combat de 3 minutes avec 1 minute et demi (maintenant 2 minutes) de repos.


Patte d'ours:

Les pattes d'ours sont une sorte de "sac(s) portatif(s)", une sorte de boucliers de frappe en mousse beaucoup plus petits que les paos. Ils sont enfilés comme des gants et permettent le travail spécifique des poings en toute précision. Elles ont pour la préparation du combattant le même aspect technique, physique et psychologique que les paos.


La panoplie du boxeur

Il ne suffit pas d'être beau sur un ring; il faut aussi se sentir bien. Mal entretenu et mal adapté, le matériel du boxeur devient une gêne indiscutable lors des compétitions.

Le casque :

Obligatoire à l'entraînement pour le travail de sparring, le casque assure une bonne protection du visage et évite les blessures. En compétition, le boxeur Thaï n'en porte pas, par contre en amateur il peut être porté.

Les protèges dents :

Isolent les lèvres des dents. Ils protègent les dents contre les chocs directs. Ils amortissent les contacts entre les arcades dentaires et solidarisent les mâchoires. Ils permettent au boxeur de parler pendant la minute de repos, de déglutir, de respirer (même lorsque la mâchoire est fermée) et il ne tombe pas lorsque le boxeur ouvre la bouche.
Il est conseillé de mouiller les protèges dents à chaque minute de repos et de les désinfecter avant et après chaque entraînement et compétition.
Autre que dans le combat, chaque combattant devra porter les protège dents non seulement dans les séances du sparring mais aussi lors du travail au sac de frappe et aux paos afin de s'habituer à respirer avec et ne pas être perturber le Grand jour "J" du combat. Malheureusement les boxeurs thaïs appliquent rarement cette règle et souvent jettent même leurs protèges dents vers les derniers rounds du combat.

Les Gants :

Le gant est en cuir à l'extérieur et en mousse synthétique à l'intérieur pour un meilleur confort et une plus grande sécurité. La taille des gants varie en fonction des catégories et des types de compétition. Plus ils sont lourds, plus l'impact des coups sera diffus. En compétition les pouces sont attachés. N'oubliez pas qu'un gant se graisse avant l'entraînement et se sèche après.

La coquille :

La coquille doit être personnelle (hygiène oblige). Elle protège les parties génitales du boxeur. Vérifier souvent les élastiques car l'eau et la transpiration détendent le cordage de la coquille.

Le bandage :

Le bandage des mains est établi dans le but d'assurer la contention convenable des poignets et la protection efficace des articulations métacarpo-phalangiennes. Que l'on soit amateur ou professionnel, il faut pour bien protéger ses mains mettre des bandages sous les gants. Il faut les laver et les repasser. Des bandes mal séchées peuvent provoquer des blessures aux métacarpes.

Les protèges tibias & pieds :

Assurent la protection des tibias et des pieds. Ils sont utilisés au départ par les débutants afin d'habituer progressivement leurs tibias et surtout pour les combattants lors des séances du sparterie: Ils doivent les porter pour éviter de se blesser avant chaque combat afin d'avoir les tibias intacts et utiles e jour du combat. Ils permettent aussi au boxeur de s'entraîner lorsqu'il est légèrement blessé aux tibias en cas d'hématomes. Pour travailler au sac ou aux Paos, il est conseillé au boxeur de travailler sans les protèges tibias pour les durcir (sauf blessure). Par contre l'emploi d'une paire de protège tibias à l'entraîneur lors des séances du pao, permet de ne pas blesser le compétiteur tout en lui faisant travailler avec réalisme les parades.

La corde à sauter :

Excellent pour la vitesse, le jeu de jambes, le travail cardio-vasculaire qui permet d'augmenter les capacités d'endurance et de résistance pour une meilleure oxygénation des tissus. Travailler un quart d'heure sans arrêt avec un rythme normal ou bien en accélérée sur 5 séries de 2 à 3 minutes avec 1 minute de repos.

Les chaussures de footing :

Les chaussures du footing se choisissent en fonction du terrain (dur, mou, piste). Les "bonnes chaussures à semelle confortable" vous permettent d'éviter des mésaventures (problèmes de tendinites aux pieds, douleurs aux lombaires etc. ...).

Lotion rafraîchissante :

"Boxing Liniment" à base de huile camphrée, menthol et de salycilatte de méthyle ou Baume de tigre etc ...". Masser, avec une lotion chauffante et rafraîchissante, la zone tibiale et le corps, permet à atténuer les douleurs aux chocs et d'anesthésier légèrement les tibias.

Une bombe froide ou glaçons :

A utiliser de suite en cas de traumatismes. Le froid est le plus efficace remède pour les tibias et les coups encaissés au corps. Le froid possède deux vertus essentielles : il est anesthésiant et il est vasoconstricteur (cela signifie qu'il resserre les vaisseaux sanguins, favorisant ainsi le drainage périlésionnel. La bombe froide (pulvérisateur de froid immédiat) est pratique car facile à transporter partout (au club, sur un ring ...).

Le short de Boxe Thaï :

Le boxeur doit porter une culotte descendant au moins à mi-cuisses, c'est à dire un short léger en satin ou en textile synthétique assez large et ample afin qu'il puisse lever les jambes sans difficulté. Sur le short figure le nom de la discipline en Thaïlandais ou une autre langue : "Muay Thaï", "Thaï Boxing", "Boxe Thaï" ou "Kick Boxing". Sinon le boxeur peut mettre une inscription portant son nom, le nom du club ou les logos de ses sponsors.

vendredi 25 septembre 2009

dimanche 20 septembre 2009

Le code d'Honneur du KRAPS



Le respect rigoureux des principes du Code d’honneur et moral du KRAPS, facilite les progrès dans la vie de tous les jours.


Le Bushido, âme des Arts Martiaux, se résume en deux mots : noblesse d'âme.


Chaque jour, je médite un article différent du code moral et je tente de le mettre en pratique jusqu'à mon coucher.


La rectitude, le courage, la bonté, l'humanité, la politesse, véracité, sincérité, loyauté, l’honneur, le devoir de fidélité, la modestie, le respect, le contrôle de soi, l’amitié, la bienveillance pour ;

- Protéger les femmes et les faibles.
- Défendre la justice contre l'injustice et le mal.
- Aimer et honorer sa patrie.


Le Guerrier


La perfection n'est pas de ce monde, mais le Guerrier s'engage à en faire sa quête, se servant de son courage comme monture et de sa volonté comme bouclier.

Le Guerrier défend le sens du sacré, les valeurs qui fondent en tout temps et en tous lieux l'honneur du genre humain.

Le Guerrier tient pour sacré non seulement sa vie corporelle, mais plus encore celle de l'âme et de l'esprit.

Le Guerrier établit son échelle des valeurs à partir de son absolu respect des lumières de l'intelligence et du cœur. Un homme n'est noble à ses yeux que si, même pauvre et méprisé des puissants, il porte en lui la magnificence de telles lumières.

Le Guerrier défend tout cela de toutes ses forces jusqu'à l'extrême fatigue et s'il faut, jusqu'à la dernière goutte de son sang.

Le Guerrier est obéissant, mais à la condition que rien ni personne n'entache l'honneur d'un être libre.

Le Guerrier tient la liberté des consciences pour la base même d'un ordre juste et humain. Pour la défense de cette liberté, il est prêt à toutes les peines et à tous les sacrifices.

Le Guerrier est le serviteur de toute créature souffrante, le défenseur de tout opprimé. Il doit donner sa force et sa vie sans compter pour vaincre la souffrance et l'oppression, sans attendre rien en retour.

Le Guerrier n'attend ni avantage matériel, ni honneur social des causes qu'il a librement décidé de servir.

L'Honneur du Guerrier réside dans la seule conformité de sa vie avec l'idéal qu'il s'est choisi librement.

La Parole du Guerrier est sacrée. Elle ne peut ni ne doit être mise en doute.


Du Corps :

Je m'applique à ne jamais nuire à autrui, même au péril de ma vie.
Je m'applique à me servir de la matière sans en devenir esclave.
Je m'applique à louer celui qui me révèle mes défauts.
Je m'applique même dans l'opulence, à considérer les biens à leur juste valeur et à ne pas négliger les autres.
Je m'applique à percevoir que, sous leur apparente beauté, les objets plaisants et attrayants n'ont pas plus de beauté qu'un arc-en-ciel.
Je m'applique de même à ne considérer les difficultés comme illusoires.
Je m'applique à pratiquer la discipline guerrière sans motivation mondaine.
Je m'applique à m'exercer à la patience.
Je m'applique à éviter toute parole blessante et déplaisante.


De l’Ame :

Je m'applique à maîtriser mes émotions envers mes proches comme envers mes ennemis.
Je m'applique à fuir les lieux nuisibles et les émotions négatives afin de développer en moi une conduite vertueuse.
Je m'applique à aimer mes frères et mes sœurs plus que moi-même, à ne voir que les qualités des autres, même de ceux qui ne voient que mes défauts.
Je m'applique à échanger mon bonheur contre la souffrance d'autrui.
Je m'applique à pratiquer la générosité sans attendre de retour.
Je m'applique à développer l'enthousiasme et la persévérance.
Je m'applique à observer constamment mes défauts et à m'en défaire.


De l’Esprit :

Je m'applique jour et nuit à l'écoute, la réflexion et la méditation.
Je m'applique à engendrer l'esprit d'éveil afin de libérer l'infinité des êtres.
Je m'applique, dans le dénuement, sujet à un mépris constant, en proie aux maladies, à garder le courage et des pensées positives.
Je m'applique à m'exercer au calme mental et à pratiquer la concentration qui transcende les quatre états sans forme.
Je m'applique à être conscient de mon état d'esprit du moment et à rechercher sans trêve la connaissance de moi-même.


Par les mérites de cet écrit, et grâce à l'esprit d'éveil relatif et absolu, puissent tous les êtres devenir semblables à notre Divin Maître qui réside au-delà des extrêmes, comme au plus profond de nous-mêmes.

vendredi 18 septembre 2009

Règlement Officiel MMA

Le MMA est un sport de combat de plein contact englobant un large éventail techniques incluant les percussions, saisies, projections et soumissions tant dans le combat debout qu’en combat au sol.

1) LE RING: Les combats se déroulent dans un ring à 4 cordes minimum, inspecté et monté par les autorités compétentes.Le sol de celui-ci est recouvert d'un tapis absorbant de 25 mm à 40 mm puis d'une bâche.La Bâche est attachée hors de la surface de combat.Les coins du ring sont protégés par les protections usuelles.

2) LES PARTICIPANTS: Les participants doivent être de niveau sportif équivalent, reconnu par la commission mixte paritaire d’entraîneurs et d’officiels constituée avant chaque manifestation. Le niveau technique et sportif est garanti par le système de classement et/ou de carrière sportive.
Tous les participants doivent présenter les documents médicaux nécessaires afin d'être autorisés à combattre:
- Certificat médical d’aptitude à la compétition de MMA (saison en cours)
- Examen fond d’œil 3 miroirs (de moins de 3 mois)
- Electrocardiogramme (de moins de 3 mois)
- Tests H.I.V et Hépatite
Un participant n'est pas autorisé à combattre durant les 28 jours précédents un combat.
Un participant (ou un de ses représentants) doit être obligatoirement présent lors de la réunion explicative du règlement de combat.
Un interprète sera présent pour les non francophones. Les participants doivent tous être présents sur les lieux des combats 1 heure avant le début de l'évènement.
Si un participant, prévu sur la carte et annoncé, n'est toutefois plus capable de combattre pour des raisons médicales, il devra fournir un certificat médical.
Le promoteur peut également demandé un examen médical par un médecin désigné par ses soins.

3) MEDICAL: Un médecin fédéral sera présent tout au long de l'évènement. Il peut décider de stopper à n'importe quel moment le combat (ou dans le cadre d'un tournoi, également à la fin de chaque combat) afin d'examiner un combattant et l'autoriser ou non à poursuivre.
a) intervention du médecin-pendant la reprise :
A tout moment, l'arbitre peut faire appel au médecin autant de fois qu'il le juge nécessaire. Le médecin montera sur le ring à l'extérieur des cordes.
Le médecin ne soigne pas la blessure et son avis sera « STOP » ou « BON ».
Si le médecin désire examiner un combattant pendant la reprise il en informe le délégué officiel ou superviseur qui fait signe à l’arbitre d'interrompre la rencontre pour examen médical. Si l'arbitre n'est pas attentif au signe du délégué officiel ou superviseur celui-ci va alors demander au présentateur ou speaker officiel de faire connaître la demande d'arrêt du médecin selon la formule « demande d'arrêt du médecin ».
L'arbitre prononce alors « STOP » et fait arrêter la reprise le temps que le médecin examine le combattant souhaité.À l'issue de cet examen le médecin peut décider de laisser continuer la rencontre ou d'arrêter le combat.
Son avis sera « STOP » ou « BON »
-pendant la minute de repos :
Le médecin peut examiner le combattant à son initiative ou sur la demande des seconds du combattant.Le médecin peut, si il le juge nécessaire, apporter ses soins aux combattants pendant cette minute de repos. Le médecin peut arrêter un combattant, s’il le juge nécessaire pendant cette minute de repos après l’avoir examiné.
En règle générale le médecin peut arrêter à tout moment un combattant s’il l’estime nécessaire.
Concernant le rôle exact et les prérogatives du médecin officiel de rencontre il convient de se reporter au chapitre spécial consacré à ce thème des règlements médicaux. Le médecin officiel de la réunion pourra examiner tout combattant, s'il l’estime nécessaire, et en particulier tout combattant battu par K.O., T.K.O, soumission et jet de l'éponge.
Cet examen devra être obligatoirement accepté par le boxeur et son entourage.
Le médecin sera seul juge de la durée de récupération nécessaire. Celle-ci sera inscrite sur le passeport du combattant et visée par le délégué officiel. Une assistance paramédicale, sera présente sur les lieux afin de pouvoir apporter les premiers soins. Cette assistance sera en possession des équipements nécessaires et d'un véhicule d'évacuation.
Un hôpital local sera informé de la tenue de l'évènement au moins 24 heures avant l'évènement. Après un K .O tout combat est interdit pendant deux mois.
Un contrôle médical facultatif est proposé tous les cinq combats, il devient obligatoire (certificat d’aptitude au sport de haut niveau) après dix combats.

4) EQUIPEMENTS AUTORISÉS POUR LES HOMMES DE COINS:
- Vaseline
- Bouteilles d'eau, gourdes, etc. (pas de récipient en verre)
- Eponge
- Poches de glace
- Spray froid
- Spray d'eau (type brumisateur)
- Serviette blanche (Obligatoire, fournie par l'organisation)
- Ciseaux Médicaux
- Fer médical (réduction des hématomes)
Tous les équipements des hommes de coins doivent être vérifiés et validés par un officiel.

5) LES BANDAGES:
Les participants peuvent utiliser gaze médicale, tape, etc. pour bander leurs mains. Aucun bandage excessif ou trop rigide n'est autorisé, en particulier concernant les bandages sur la surface de frappe. Un officiel inspectera et signera les bandages avant que le combattant ne mette ses gants afin de garantir que les bandages ne seront pas modifiés par la suite.

6) LES GANTS:
Les gants seront fournis par l'organisateur. 2 paires doivent être tenues en réserve à la table des officiels.Seuls les gants en parfait état (sans réparation apparente) peuvent être utilisés. Ils doivent être de même marque et de structure identique pour les 2 combattants.Leur rembourrage ne doit être ni déplacé, ni rompu de quelque façon que ce soit. L’arbitre doit s’en assurer.La fixation velcro des gants doit être recouverte de tissu adhésif.En cas de détérioration d’un gant pendant le combat, les 2 gants seront remplacés par des gants de même structure et de même marque.Les entraîneurs peuvent assister au remplacement des gants de l’adversaire.En aucun cas, 2 paires de gants différentes (structure et marque) ne sont autorisées dans un combat.

7) L'ÉQUIPEMENT DES COMBATTANTS:
Les combattants doivent porter une tenue en parfait état et convenable.Les combattants doivent revêtir un short de combat adapté, avec un cordon de serrage interne :
- short de type cycliste en lycra
- short long de MMA
Les shorts doivent être exempts de poches et matériau dur. Le port d'un kimono n'est pas autorisé. La coquille et le protège-dents sont obligatoires. Les chevillières de soutien et les genouillères sont autorisées, après inspection et approbation d'un officiel. Les “strappings” sont autorisés, après inspection, approbation et signature d'un officiel. La publicité est autorisée sur la tenue des combattants.
Les combattants ne sont pas autorisés à utiliser des crèmes grasses, crèmes chauffantes, huiles thaïlandaises ou autres sur le corps.Ils peuvent toutefois utiliser une petite quantité de vaseline sur la face (autour des yeux, sur le nez et les oreilles) et sera à l’appréciation de l’arbitre. Les combattants ne peuvent pas revêtir d’objet comportant des matériaux durs.Le port de lunettes, lentilles de contact dures, bijoux, piercing, bracelets, bagues et collier n’est pas autorisé. Les cheveux longs doivent être maintenus par un objet non rigide de manière à ne pouvoir occasionner de blessures et à ne pouvoir gêner l’adversaire.

8) LA PESÉE:
La pesée officielle se déroule la veille des combats, en présence de l'adversaire (ou un de ses représentants) et des officiels de l'évènement. La balance utilisée sera fournie par le promoteur et réglée par un officiel.

9) LES CATÉGORIES DE POIDS:
- poids mouches- de 58 kg
- poids coqs : - de 61 kg
- poids plumes : - de 66 kg.
- poids légers: - de 70 kg
- poids welters: - de 77 kg
- poids moyens: - de 84 kg
- poids mi-lourds: - de 93 kg
- poids lourds: - de 120 kg
- poids super lourds: + de 120 kg
Après accord préalable des combattants et de l’organisateur, un combat peut se dérouler à une nouvelle limite de poids (catchweight). Dans ce cas, l’écart de poids entre les deux combattants ne peut être supérieur à l’écart maximal autorisé dans la catégorie de poids la plus petite à laquelle appartient le combattant le plus léger.

10) LES HOMMES DE COINS:
Ne seront autorisées dans le coin d'un combattant que les cadres techniques munis d'un laissez-passer d'hommes de coins. Trois hommes de coins maximum sont autorisés. Un officiel peut révoquer un homme de coins ne respectant pas les recommandations ou les règles. Les hommes de coins doivent rester dans leur zone, assis pour donner les conseils à leur combattant.Ils doivent utiliser un langage approprié et respectueux de l'adversaire et de son entourage technique, ainsi que de l’arbitre et tout officiel. Ils ne peuvent détenir que les équipements réglementaires approuvés par l'organisation.

11) L'ARBITRE:
L’arbitre d’un combat est obligatoirement licencié et agréé par la FFFCDA. Il possède les compétences et l’expérience requises pour arbitrer les combats en fonction du niveau de la compétition ou du gala : régional, interrégional, national ou international. L’objectif principal de l’arbitre est la préservation de l’intégrité physique des combattants. Lorsqu’un combattant est dans l’incapacité de se défendre correctement, debout comme au sol, l’arbitre stoppe alors le combat immédiatement, sans comptage « 8 » ou « 10 ». L’adversaire est alors déclaré vainqueur par K.O. Technique (arrêt de l’arbitre). Lors des échanges debout, nous retrouvons le même principe que dans les diverses boxes sauf qu’au lieu de compter « 8 » un combattant, il est stoppé définitivement.
Lors du combat au sol, c’est également le même principe : si plusieurs coups sont effectifs et que le combattant touché n’est plus apte à se défendre proprement, l’arbitre s’interpose et stoppe le combat (principe des 3 coups effectifs sans défense). L’arbitre sera particulièrement vigilant sur ce point lorsqu’un combattant est complètement immobilisé (bras bloqués, etc.).
Si un combattant touché debout va au sol de son plein gré cela est interprété comme un moyen de défense et le combat peut alors se poursuivre, à condition que le combattant à terre puisse se défendre à nouveau correctement sinon le combat sera stoppé par l’arbitre. A noter également qu’un combattant ne s’estimant plus capable de poursuivre le combat peut à tout moment abandonner.
a) Compétences de l'arbitre Il doit être titulaire :- de l’unité d’enseignement prévention et secours civiques de niveau 1 (anciennement AFPS),- d'une licence d'arbitre de la FFFCDA- d'un passeport sportif et d'un passeport médical- d'un certificat médical de non contre-indication à l'arbitrage de la saison en cours- d'un diplôme de juge/arbitre Lors de l'exercice de ses fonctions d’arbitrage sur le ring, il ne doit pas porter de lunettes, de montre, de gourmette, de bague, de ceinture. Le port de verres de contact rigides est interdit alors que le port de lentilles souples est autorisé.
b) Tenue vestimentaire de l'arbitre La tenue de l'arbitre doit être stricte et sans fantaisie -un pantalon noir,-un polo noir,-le port sur le polo, du titre d'arbitre et l'écusson de la fédération ou de la ligue, peut-être autorisé,-des chaussures de sport noir uni à semelles plates,-une paire de gants en latex (facultatif),-les effets personnels tels que : montre, gourmette ou bracelet, chaînette, boucles d'oreilles, piercing, bague, ceinture à boucles de pantalon doivent être impérativement ôtés avant de monter sur le ring.
c) La préparation physique et psychologique Pour assurer un bon arbitrage, l’arbitre est en bonne forme physique et mentale. Il entretient cette forme par un entraînement régulier.Il doit s'assurer d’effectuer le repos réparateur nécessaire avant de participer à toute rencontre.Il doit avoir conscience que son rôle et premier devoir est de protéger la santé des compétiteurs dont il dirige le combat ou l’assaut.Il doit veiller au bon déroulement de la rencontre et permettre par l'application impartiale des règles techniques de la discipline l'expression sportive des compétiteurs. Dans le respect de l'éthique et de l'équité sportive, il concourt directement à la mise en valeur du M.M.A.
d) Conduite de l'arbitre avant la rencontre L'arbitre est la première personne à monter sur le ring avant le combat.Une fois sur le ring il se placera face à la table des officiels (délégué officiel ou superviseur) qu'il saluera.Il contrôle la tension des cordes du ring et le ring qui aura déjà été préalablement contrôlé par le superviseur et les arbitres précédents.Puis il prend place en face de la table du délégué officiel. Son maintien doit être naturel strict et sérieux. Il doit éviter les attitudes nonchalantes (appui sur les cordes, mains dans les poches, déhanchement, communication injustifiée avec les juges…) qui pourraient suggérer un manque de sérieux ou de compétences dans l'exercice de ses fonctions.Il doit fixer son attention sur le délégué officiel, le médecin, le chronométreur, les juges de la rencontre et toute autre personne ayant un rôle officiel à tenir durant le combat.Une fois les combattants entrés sur le ring, il vérifie la tenue des combattants en commençant par le coin rouge.Dans les grandes rencontres (rencontre internationale, gala de prestige), la tenue et l’équipement des combattants sont vérifiés par le délégué officiel avant qu'ils ne montent sur le ring. Pour gagner du temps, cette vérification préalable de l'équipement et de la tenue peut également être réalisée par le délégué officiel au pied du ring. Dans ce cas, le contrôle des tenues et des équipements par l’arbitre sur le ring peut-être plus sommaire et plus rapide.Il vérifie d’une part, que le matériel utilisé soit aux normes fédérales ou d’une marque labellisée par la Fédération et d’autre part, qu’il est employé selon les prescriptions en vigueur. L'arbitre contrôle :- les gants: il s'assure que les bandages sont posés d'une façon réglementaire et que les gants sont fermés correctement (dans le cas de gants à lacets, la boucle du noeud doit se trouver sur le dessus de la manchette du gant). Un tissu adhésif souple non coupant type strappal doit recouvrir toute la circonférence de la manchette au niveau du velcro (ou du lacet et du nœud) qui doit être recouverts par ce tissu adhésif. - protège dents et la coquille. L’arbitre doit s'assurer que les visages des combattants ne sont pas excessivement enduits de corps gras. Il fait essuyer par les hommes de coin si nécessaire. Il vérifie qu’ils n'ont pas de pansements sur le visage ou le corps. Il doit demander aux combattants s'ils possèdent un bridge ou tout autre appareil dentaire. Pendant la durée de la vérification les combattants doivent être tournés face vers le centre du ring. L’arbitre vérifie et contrôle que les juges connaissent le nom des combattants. Au début de la rencontre, l'arbitre réunit les combattants au centre du ring pour quelques brèves et ultimes recommandations.Il fait saluer les combattants en se touchant les gants et les renvois dans leur coin respectif.Ensuite, il reste au centre du ring, face à la table des officiels, il s'assure que les juges sont prêts, en commençant par sa droite et en demandant « juge un, prêt ? » (le juge ainsi interpellé doit faire savoir à l'arbitre qu'il est prêt en levant la main droite à hauteur minimale du visage).

L'arbitre continue son contrôle en s'adressant ainsi successivement à chaque juge en le nommant par son numéro « juge deux, prêt ? », « juge trois, prêt ? », etc.
Une fois le contrôle des juges effectué, l'arbitre se tourne ensuite vers la table des officiels auxquels il s'adresse dans l'ordre suivant et par les termes suivants :- « délégué officiel, prêt ? »- « médecin officiel, prêt ? »- « chronométreur, prêt ? »
L'arbitre s'assure ensuite auprès de chaque instructeur de la disponibilité de son combattant.Il fait descendre les instructeurs au pied du ring (ils doivent normalement s'asseoir sur des chaises prévues à cet effet et placées à une certaine distance du coin du ring). Il s'assure ensuite du regard que le ring est bien libre de tout objet (tabouret, cuvette, etc.) et que tout est en ordre. Il demande alors au chronométreur de donner le signal sonore du début du combat.D'un geste du bras et par le commandement « FIGHT » l'arbitre engage le combat.

Dès la première seconde du combat, il doit être prêt à intervenir.
e) rôle et commandements de l'arbitre pendant le combat L'arbitre peut intervenir à tout moment pendant le combat.L'arbitre peut interrompre le combat quand il constate un manque d'action debout ou au sol ; il avertira les combattants avant son intervention. Le combat repartira systématiquement debout. Si l'arbitre stoppe un combat et demande à un combattant de rejoindre un coin, il indique alors le coin neutre le plus proche de la main. L'arbitre peut interrompre le combat s'il considère que le ou les combattants ne font pas de leur mieux pour gagner, refusent le combat, etc.
Il peut alors pénaliser ou disqualifier le ou les combattants concernés. Dans un tel cas, l'arbitre justifiera sa décision auprès du corps arbitralPour cela, il dispose exclusivement de 6 commandements : « STOP » : pour interrompre le combat. Dès qu'il est prononcé, les combattants doivent s'arrêter et faire un pas en arrière si possible (déplacement des deux appuis). Ce commandement permet d'interrompre le combat à tout moment. Il est utilisé pour interrompre le combat dans les cas suivants :
1) l'arbitre veut faire une observation à un ou aux deux boxeurs
2) l'arbitre veut donner un avertissement (penalty)
3) en cas d'incident technique « gants défaits, protection mal positionnée ou qui se détache, etc.)4) l'arbitre désire faire des observations, en particulier s'il est nécessaire d'intervenir par rapport à des acteurs situés hors du ring, spectateurs intempestifs, second n'observant pas les règles de retenue nécessaire dans le coin du ring (second trop bruyant ou n'étant pas assis sur sa chaise, etc.).
5) au terme du round ou du combat pour faire cesser l'opposition
6) l'arbitre désire arrêter le combat pour une des raisons principales suivantes :- infériorité manifeste d’un des boxeurs- insuffisance technique de l’un ou des deux combattants ou non-respect manifeste des règles techniques de la discipline « FIGHT » : Ce terme signifie combat. Il est utilisé pour engager le combat au début de chaque reprise ou après un STOP. Il peut être également accompagné d’un signe de la main.« BREAK » : Ce terme signifie rompez, arrêtez. il est prononcé lorsque les deux combattants sont dans une situation rapprochée mutuellement paralysés et ne pouvant plus travailler, bien qu'il n'y ait faute ni de l'un ni de l'autre.À ce commandement les boxeurs doivent se dégager, faire un pas de retrait (déplacement des deux appuis) puis reprendre le combat sur ordre de l'arbitre qui prononce « FIGHT ».Si l’un ou l'autre des combattants ne respecte pas l'ordre « BREAK », l'arbitre fait une observation en interrompant le combat « STOP ».Au-delà de trois observations, l’arbitre prononce un avertissement (penalty) à l'encontre du boxeur fautif pour non-respect des commandements de l'arbitre.« OUT » : Ce terme signifie fin du combat et est prononcé lorsque l’arbitre stoppe la rencontre suite à un K.O, T.K.O, soumission, etc.« WORK » : Ce terme signifie travailler. Il est prononcé afin de demander aux combattants de rester actif et éviter l’intervention de l’arbitre. « FIX » (lors du combat au sol) : Ce terme signifie fixer. Il est prononcé pour demander aux combattants de stopper le combat en fixant la position, afin d'examiner une blessure, repositionner les combattants au centre du ring si trop proches des cordes, etc. Dans le cas où l'arbitre stoppe un combat se déroulant au sol afin d'examiner une blessure, replacer les combattants dans le ring, etc. il demande aux combattants de figer l'action (FIX) puis, une fois les combattants replacés, redonne l'ordre de reprendre le combat gestuellement et verbalement de la manière suivante : signal visuel pour les deux compétiteurs par l’action de montrer du doigt avec un « messieurs, préparez-vous » (pour les combats internationaux, l’anglais sera retenu) avant d’annoncer la reprise du combat (FIGHT). f) déplacements et placements de l'arbitreL’arbitre doit à tout moment pouvoir contrôler la rencontre. Il doit être capable de PREVOIR, ANALYSER, DECIDER et PROTEGER en fonction des situations qui vont se présenter a lui.Le placement de l'arbitre est donc un point essentiel pour réaliser cet objectif. Il doit se tenir assez loin des deux combattants pour leur laisser toute liberté dans l'expression de la discipline, mais il doit cependant être prêt à intervenir rapidement à tout moment.Il ne doit donc être ni trop loin ni trop prés, il adaptera la distance qui le sépare des combattants en fonction de la physionomie du combat :
- il contrôlera à distance les échanges clairs.
- il s'approchera pour contrôler le combat de prêt en cas d'échanges confus ou si les combattants ont tendance à commettre des fautes. L’arbitre doit se déplacer rapidement avec fluidité et souplesse pour être prêt à intervenir sur chaque action. Des déplacements latéraux lui permettront d'être toujours dans l'axe des combattants.
- Le déplacement de l'arbitre doit lui permettre d'éviter d'être pris à « contre-pied ».
- Son attitude calme, sans précipitation, son placement précis et son aptitude à intervenir rapidement doivent contribuer au bon déroulement de la rencontre. Il donnera ainsi un sentiment de sécurité aux deux combattants, ce qui favorisera leur pleine expression. g) la disqualification et les avertissements publics « penalty »
- L’arbitre doit obligatoirement disqualifier un combattant qui a reçu trois avertissements publics « penalty »
- Il doit donner le troisième avertissement « penalty » comme il a donné les deux premiers. En faisant comprendre sa signification au combattant fautif qui a commis la faute et au public, par la démonstration gestuelle de la faute.
- Il disqualifie ensuite immédiatement le combattant une fois le troisième avertissement public « penalty » donné.
- L’arbitre doit disqualifier immédiatement un combattant qui commet une faute grave, volontaire ou involontaire, dont les conséquences priveraient son adversaire de tout ou partie de ses chances. Un combattant touché par un coup interdit dispose de 5 minutes maximum afin de récupérer. L'arbitre indiquera si nécessaire au chronométreur de stopper le chronomètre en cas d'interruption durant la reprise ou la pause. Exemples de fautes entraînant la disqualification :- coup irrégulier entraînant une blessure irréversible à son adversaire.
- mise hors combat de l'adversaire sur coup irrégulier.- coup donné après un « stop », un « break » ou après le gong.
- frappe d'un adversaire irrégulièrement hors du ring.
- projection d'un adversaire volontairementhors du ring.
- manquement grave au fair-play. Ces exemples ne sont pas limitatifs
- L’arbitre peut réprimander l'instructeur ou le coach qui enfreindrait les règles comportementales des instructeurs, coachs et hommes de coins.
- En cas de récidive, il peut les pénaliser en les éloignant de leurs coins, en prononçant un avertissement public ou en disqualifiant le boxeur. L'éloignement est définitif pour tout le reste du combat : il exclut à ce dernier toute possibilité d’accès à la salle où se déroule la compétition ainsi que les vestiaires.
- L'arbitre peut donner un avertissement public ou même disqualifier un combattant qui se débarrasserait de son protège-dents dans le but délibéré de gagner du temps pendant le combat ou de se sauver d’une situation dangereuse. (Il n’ y a pas de réprimande pour le boxeur perdant son protège dents sur un coup).
Règle :
- première perte volontaire : remontrance,
- deuxième perte volontaire : avertissement public « penalty ».
Dans tous les cas de perte de protège dents durant le combat (indépendamment des décisions ultérieures de l'arbitre), l'arbitre stoppe le combat (sans toutefois interrompre une action s'avérant décisive), ramasse le protège dents, ramène le boxeur dans son coin tout en envoyant son adversaire dans le coin neutre qu'il désigne.
L'homme de coin (instructeur, coach) doit se tenir immédiatement prêt sur le ring, à l'extérieur des cordes, doit rincer le protège dents de son combattant et lui remettre en bouche. Cette opération doit se dérouler en quelques secondes et sans que l'homme de coin adresse la parole à son combattant.
-l'arbitre peut, s'il pense cette décision justifiée, disqualifier les deux combattants si ceux-ci commettent des fautes justifiant cette décision. Il n'y aura donc pas de vainqueur dans ce combat qui sera indiqué : disqualification des deux combattants. La disqualification est une décision grave que l'arbitre ne doit prendre que sur des motifs réglementaires, dans le calme et la rigueur. L'arbitre a donc le pouvoir de « disqualifier » à tout moment du combat même s'il n'a pas délivré d'avertissement public « penalty » préalable. Suivant le motif de la disqualification, l'arbitre peut être amené à rédiger un rapport qu'il joindra au procès-verbal de réunion pour être transmis à la commission d'arbitrage et à la commission sportive.

h) en dehors des commandements En début de chaque round, l’arbitre convoque les combattants au centre du ring par la phrase « soigneurs dehors, combattants au centre ».Au début du combat : il convoque les combattants au centre du ring, leur fait se toucher les gants, puis les renvoie dans leur coin respectif en formulant les recommandations d’usage.
Les combattants se tenant prêts, l'arbitre demande aux juges (dans l'ordre) :
« Juge 1, PRET ? »
« Juge 2, PRET ? »
« Juge 3, PRET ? »
Il rappelle les combattants au centre du ring et prononce le début du combat avec le mot « FIGHT »Le tout ne doit durer que quelques secondes Entré en premier, l'arbitre sera le dernier le ring.Si il y a changement d'arbitre, les deux officiels se serrent la main. Dans toute situation non mentionnée dans le règlement, le délégué officiel a le pouvoir d'interprétation du règlement en sollicitant l’avis aux autres officiels. En tout état de cause, la décision finale reste de son ressort.
i) annonce de la décision à la fin du combat Après s'être assuré, que chaque combattant a rejoint son coin, l’arbitre retourne face à la table des officiels. Puis au-delà de 10 secondes, il ramasse les feuilles de jugement dans l'ordre de 1 à 3, pour les remettre au superviseur. Ensuite, il convoque les combattants au centre du ring en prononçant à voix haute et intelligible la phrase « combattants au centre pour la décision ». Les deux combattants se rangent de part et d'autre de l'arbitre (combattant rouge à droite) face à la table des officiels pour la décision.Après le décompte des points, le délégué officiel indique la décision à l'annonceur officiel qui prononce la décision au micro. L'arbitre tenant les deux combattants par le poignet au niveau de la fin des bandages lève alors le bras du vainqueur. Fin de combat autre que décision aux points : Une fois que les combattants ont rejoint leurs coins, l'arbitre en accord avec le superviseur ou délégué officiel fait le tour des juges (toujours dans l'ordre) afin de faire notifier la décision prise, puis il récupère les feuilles de jugement comme précisé ci-dessus en effectuant un deuxième tour.En fonction de la situation les combattants sont convoqués au centre du ring pour la décision par la phrase «combattants au centre pour la décision ». L'annonceur officiel, sur instruction du superviseur ou délégué officiel, annonce la décision.

12) LES JUGES:
Obligatoirement au nombre de 3, ils sont licenciés au sein d’un club et ont une connaissance poussée de l’ensemble des techniques et principes régissant le M.M.A. Ils doivent être titulaire :
- du PSC1,
- d'une licence d'arbitre de la FFFCDA,
- d'un passeport sportif et d'un passeport médical,
- d'un certificat médical de non contre-indication à l'arbitrage de la saison en cours,
-d'un diplôme de juge/arbitre.

Chaque juge note le combat indépendamment.
e) application de la méthode de pointage
Le système de notation sur 10 pour chaque reprise est retenu.
Chaque reprise est notée individuellement et, si le combat n'est pas interrompu avant, chaque juge totalise les notes obtenues à chaque reprise et rend sa décision écrite et sans rature.
- les 2 combattants sont à égalité = 10-10
- 1 combattant remporte la reprise = 10-9
- 1 combattant domine la reprise = 10-8 (la notation 10-7 est possible dans le cas d’une reprise très largement dominée) Pour chaque faute commise et signalé comme telle, 1 point est retiré. Cette déduction peut changer un round gagnant en égalité et sera noté 9-9.
Les critères de jugement retenus sont :
- les frappes effectives
- le grappling effectif
- le contrôle du ring
- l’agressivité effective
Les frappes effectives : Le combattant qui a envoyé des frappes effectives (qui touchent) et efficaces.

Il y a 2 moyens de mesurer les frappes :
1) le nombre total de touches,
2) le nombre total de frappes efficaces, qui causent des effets. Le combattant qui envoi le plus de frappes efficaces doit retenir plus l’attention des juges que le nombre de touches.

1) si l’efficacité des frappes est égale de part et d’autre, le nombre total de touches peut alors être utilisé comme critère de jugement,
2) le nombre total de touches doit être de quantité suffisante afin d’attribuer le round à un combattant. Les frappes assénées depuis une position supérieure au sol (depuis l’intérieur de la garde, en montée, contrôles latéraux) sont généralement plus efficaces que celles assénées depuis une position inférieure (dos au sol)

1) ainsi un juge reconnaîtra que les frappes assénées depuis une position supérieure sont de meilleure qualité que celles assénées depuis une position inférieure.
2) dans certains cas, le juge pourra constater qu’un combattant sur le dos assène tout de même des frappes tout aussi efficaces.Toutefois, la grande majorité des combattants adopte une position supérieure afin de frapper avec le plus d’efficacité.
Ceci indique une position dominante (dans le domaine des frappes).

Le grappling effectif :
1) le juge reconnaîtra la valeur des amenées au sol ainsi que la position de garde active.
2) le juge reconnaîtra que le combattant capable de mettre au sol son adversaire est efficace en grappling.
3) le juge reconnaîtra qu’un combattant dos au sol et adoptant une position de garde active peut combattre efficacement par l’exécution de tentatives de soumissions (clés et étranglements) et de renversements répétées, ayant pour résultat la défense continue du combattant en position supérieure.
4) le juge reconnaîtra que la position de garde active seule sera notée neutre ou identique, si aucune des situations précédentes n’étaient rencontrées (voir points 2 & 3)
5) le juge reconnaîtra également la même chose si les deux combattants restent dans la position de la garde la majorité du temps de la reprise sans qu’aucun des deux ne prenne l’avantage dans le domaine des frappes ou du grappling (voir points 2 & 3). Un combattant ayant alors réussi l’amenée au sol doit remporter la faveur du juge.
6) Un renversement est équivalent à une amenée au sol dans le pointage des juges.

Le contrôle du ring :
1) Un combattant prend le centre du ring, cadre, se déplace efficacement, etc.
2) Un combattant de type frappeur qui défend les tentatives d’amenées au sol d’un grappleur, afin de rester debout et travailler avec ses frappes, est considéré comme contrôlant le ring.
3) Un combattant de type grappleur qui amène au sol un adversaire de type frappeur est considéré comme contrôlant le ring.
4) le combattant au sol qui tente des soumissions, renverse, prend des positions de contrôle ou touche avec ses frappes est considéré comme contrôlant le ring.

Agressivité effective :
1) un combattant avance, prend l’initiative et place ses techniques (frappes, amenées au sol ou soumission)
2) un combattant qui frappe en reculant est moins efficace que le combattant qui frappe en avançant.
3) une frappe lancée mais qui ne touche pas n’est pas considérée comme faisant l’objet d’agressivité effective.
4) un combattant qui avance mais qui se fait contré à son tour par les frappes de son adversaire n’est pas considérée comme faisant l’objet d’agressivité effective.
5) tenter une amenée au sol qui sera défendue et/ou contrée n’est pas considérée comme faisant l’objet d’agressivité effective.

Critères d’évaluations :
1) Chaque juge doit évaluer quel combattant est le plus effectif. Le niveau en frappes et grappling est la priorité.
2) L’évaluation des critères requiert de la souplesse d’esprit et une échelle de valeur variable. Un combat peut se dérouler debout ou bien au sol. Le juge reconnaîtra que ce n’est pas la durée que les combattants ont passé dans les phases de combat debout ou au sol qui peut être le critère de jugement mais plutôt ce qu’accomplissent les combattants à partir de ces positions.
3) Si 90% de la reprise se déroule au sol avec un combattant en position supérieure :- le grappling effectif sera le premier critère,- les frappes seront le second critère. Les frappes peuvent toutefois surpasser le grappling selon l’orientation que prend le combat au sol,- le contrôle du ring sera le troisième critère.
4) Si 90% de la reprise se déroule debout :- les frappes seront le premier critère,- le grappling sera le second critère (mise au sol et corps à corps effectif),- le contrôle du ring reviendra au combattant qui adopte les meilleurs positionnements, crée les situations afin de frapper et toucher son adversaire.
5) Si la reprise se déroule 50% debout et 50% au sol :- les frappes et le grappling seront notés de la même manière,- le contrôle du ring sera le second critère.
6) Dans ces 3 situations, l’agressivité effective sera le dernier critère.
7) Les juges notant un combat de M.M.A doivent respecter la priorité suivante des critères d’évaluation :- frappes et grappling- contrôle du ring- agressivité effective

Critères de domination :
1) Un juge peut déterminer qu’un combattant domine son adversaire dans la reprise. Cela se traduit par une différence de 2 points, ou plus, sur la notation du juge.
2) La définition d’une reprise dominée est la capacité d’un combattant à frapper, lutter efficacement et contrôler son adversaire.
3) Un juge peut également déterminer si un round a été dominé par un des combattants quand son adversaire a été affecté par une des actions suivantes :- touché et mis au sol sur une frappe,- par une tentative de soumission,- par une projection, amenée au sol,- par les frappes debout comme au sol.

f) règle de « l’avis du juge » Si lors du combat l'arbitre donne un avertissement IL EN EST LE SEUL DECIDEUR , la sanction est décomptée par les juges.Au terme de la rencontre après le total des points ou après avoir précisé la préférence en cas d’égalité, le juge entourera la mention ROUGE ou BLEU correspondant au vainqueur en fonction de son pointage. Il entourera en bas du bulletin la case correspondant à la décision sans omettre le round de la fin du combat. Il est interdit au juge :- de commenter son bulletin ou celui de son collègue,- de quitter sa place avant que la décision n’ait été annoncée au public,- de plier son bulletin avant de le remettre à l'arbitre, afin que celui-ci ne le contrôle.

14) DÉCISION DES COMBATS:
- Soumission, *verbale * physique (en tapant 3 fois avec le plat de la main)
- Knock Out (K.O.)
- Knock Out Technique (T.K.O.), prononcé par l'arbitre en stoppant le combat et/ou le médecin. - Décision des juges, comprenant : * Décision unanime (les 3 juges désignent le même vainqueur)* Décision partagée (2 des juges en faveur d’un combattant, le 3e juge en faveur de l’autre combattant)
* Décision majoritaire (2 des juges en faveur d’un des combattant, le 3e juge prononce l’égalité)
* Egalité unanime (les 3 juges prononcent l’égalité)
* Egalité majoritaire (si 2 juges prononcent l’égalité, le 3e en faveur d’un des 2 combattants)
* Egalité partagée (les 3 juges prononcent 3 résultats différents)
- Jet de l’éponge : il est rappelé que seul l'homme de coin officiel a le droit au « jet de l'éponge ».

Le règlement exige que, dans ce cas, l'homme de coin officiel monte sur le ring, en restant à l'extérieur des cordes et qu’il agite visiblement la serviette. Ce point du règlement est encore mal appliqué par beaucoup d'hommes de coin (jet de la serviette par-dessus les cordes, derrière l’arbitre ou même jet d’une minuscule éponge,…).
Il est du devoir des arbitres d'éduquer et de réprimander les contrevenants dans le sens de la règle actuelle afin de ne pas fausser les décisions.
- Disqualification
- Forfait
- No contest Lorsque les 2 combattants sont blessés ou KO simultanément et ne sont pas capables de reprendre le combat, les juges rendent leur décision en s'appuyant sur les scores enregistrés jusqu’au moment où s’est stoppée la rencontre. Lorsqu'un combattant est Knock down mais ne peut reprendre le combat, son adversaire sera déclaré vainqueur par KO.

Lorsqu'un combattant est blessé avec une technique autorisée et que le combat ne peut ne poursuivre à cause de la gravité de la blessure, l'arbitre stoppe le combat, consulte le médecin, si ce dernier décide que le combat doit être stopper, il déclare alors le combattant blessé perdant par KO Technique.Lorsque l'arbitre considère qu'un combattant n'est plus capable de se défendre ou de s'opposer à son adversaire, il stoppe le combat est déclare l'adversaire vainqueur par KO Technique.
Si un combattant est disqualifié, l'arbitre déclare son adversaire vainqueur par
disqualification.Dans le cas où les 2 combattants seraient disqualifiés, la décision serait alors une double disqualification.
Lorsqu'un combattant est coupé par un coup interdit intentionnel et ne peut poursuivre le combat à cause de la gravité de sa coupure, son adversaire, fautif, sera alors disqualifié.
Lorsqu'un combattant est coupé par un coup interdit non intentionnel et que le combat ne peut se poursuivre à cause de cela, l'arbitre rendra une décision technique, accordant la reprise durant lequel la blessure est survenu en faveur de celui qui menait sur les scores des juges, comprenant le score de la reprise où le combat a été stoppé. La première reprise doit être effectuée afin de rendre cette décision, sinon un No contest sera déclaré.
Si le combat peut se poursuivre, l'arbitre peut déduire 1 ou plusieurs points au combattant fautif, selon la gravité de la blessure.
Si une blessure, infligée par un coup interdit accidentel s'aggrave par la suite et que l'arbitre décide de stopper le combat, l'issue peut être déterminée grâce à la notation des juges sur les reprises effectuées ainsi que le round durant lequel l'arrêt à été prononcé.

15) LE CHRONOMETREUR
C'est l'officiel qui contrôle le nombre, la durée et les intervalles des reprises d'un combat.Cet officiel devra être de préférence juge pour lui permettre de négocier toutes les difficultés durant les combats.Il se trouve à la table officielle, auprès du délégué officiel ou superviseur, il doit posséder 2 chronomètres, qu'il déclenche simultanément afin de pallier à une carence de l'un ou de l'autre. Sa fonction exige : ATTENTION, METHODE et HONNETETE.
En début de combat :Sur l'initiative de l'arbitre, il donne le signal sonore de commencer doubler du commandement « FIGHT » de l'arbitre.
Durant la reprise :Il est attentif à toutes les interventions de l'arbitre.Il stoppe les temps à chaque fois que l'arbitre prononce le mot « STOP » surtout s'il y a un temps d'arrêt pour une remarque de l'arbitre.
Il refait partir le chronomètre et donc le décompte du temps au mot « FIGHT » prononcé par l'arbitre.
D'ailleurs l'arbitre par un regard ou un geste s'assure que le chronométreur l’a suivi. 10 secondes à 5 secondes avant la fin de la minute de repos :
Plusieurs petits coups de gong alertent l'arbitre et ordonnent la sortie du ring du soigneur.L'arbitre à l'appel de ces petits coups de gong gagne le centre du ring, précise, si nécessaire, « soigneurs dehors, combattants au centre » et se prépare à arbitrer la suite de la rencontre.
À la suite de ces petits coups de gong, un coup sec, sonore et appuyé signale le début de la reprise suivante. C'est ce coup de gong net et sonore qui ordonne la reprise du combat.
L'arbitre ne fait que suivre le coup de gong.L'arbitre peut être appelé alors à intervenir si l'un des combattants n'est pas prêt à combattre.
Le chronométreur indique également avec 3 frappes sonores lorsqu’il ne reste que 10 secondes avant la fin de la reprise, tant pour les combattants que pour l’arbitre, prêt alors à s’interposer si nécessaire. Le chronométrage est un acte essentiel lors d'un combat.
Dans les phases critiques, une décision pourrait être faussée ou inversée, si le temps était écourté ou allongé d'une ou deux secondes.

16) LE CONTENU TECHNIQUE:
Le MMA possède un large panel de techniques de percussions, saisies, projections et soumissions.
Les techniques de percussions visent les 3 hauteurs des cibles corporelles :
Bas = sous la ceinture (membre inférieur)
Moyen = le troncHaut = la tête, le visage
Les cibles pour les frappes sont l’avant et le côté de la face et du tronc mais aussi les membres inférieurs (cuisse dans sa globalité et la jambe).
Dans les compétitions de MMA, 6 armes de frappes sont répertoriés : 2 poings, 2 pieds et 2 genoux.

On cherche à percuter, avec les parties dures de son propre corps, les parties molles autorisées du corps adverse.

Les surfaces de frappes autorisées sont :
Poing : toute la surface de frappe de la main peut être utilisée.
Genou : la rotule, la partie tibia/péroné et la partie fémorale.
Pied : le dessus du pied, le bol du pied, le talon, les bords externes et internes du pied et le tibia.

Les techniques autorisées :
- Coups de poings : directs (jab, lead, direct court), circulaires (crochet, swing, half swing), remontants (uppercut), descendants (plongeant), de revers, de revers retourné, marteaux,
- Coups de pieds : directs, circulaires, circulaires inversés, crochetés, arrières, en croissants, en retombant (marteaux),
- Coups de genoux : remontants, directs, circulaires, semi circulaires, doubles.

Toutes ces techniques peuvent être utilisées de face, de profil, de dos mais aussi en techniques retournées et/ou sautées.
Lors du combat debout, toutes ces techniques de percussions peuvent viser le visage, le corps et les jambes.
Lorsqu’un combattant est au sol :
- Il ne peut être attaqué uniquement par les percussions des poings (visage et corps) au-delà d’une série de trois coups non bloqués l’arbitre interrompt le combat estimant que le combattant au sol ne peut se défendre. Si le combattant frappé au sol n’est plus lucide l’arbitre prononce le KO.
- Les attaques en coups de pieds et genoux sont strictement prohibées.
Les coups avec l’épaule sont autorisés, debout comme au sol.

Les coups de talons sur les pieds/orteils de l’adversaire sont autorisés lors du combat debout.

Sont également autorisées les techniques de :
- Saisies et contrôles, visant : bras, jambes, torse, cou/tête,
- Projections et amenées au sol : arrachés, balayages, crochetages, fauchages, épaulés, hanchés, ramassages de jambes, souplesses, jambes en barrages,
- Clés articulaires : en extension, torsion et compression visant les articulations des épaules, coudes, hanches, genoux, chevilles et cou,
- Etranglements : sanguins et respiratoires.

Toutes techniques de préhension et soumissions peuvent être portées avec n’importe quelle partie du corps. Les techniques de défenses sont les blocages, les esquives, les déviations, les retraits, les déplacements et les neutralisations.

Les techniques interdites :
- Coups de coudes (visant n'importe quelle cible et dans toutes les positions)
- Coups de pieds visant un combattant au sol (que ce soit au visage, au corps ou dans les jambes)
- Coups de genoux visant un combattant au sol (que ce soit au visage, au corps ou dans les jambes)
- Coups de tête
- Coups visant les parties génitales
- Coups visant les reins
- Coups visant la colonne vertébrale et le derrière de la tête
- Coups visant la gorge
- Saisir la trachée artère avec les doigts
- Attaque directe dans l'articulation du genou (coups de pieds d'arrêt, latéraux ou directs)
- Manipulation des petits articulations (doigts), autorisé si contrôle d'au moins 4 doigts.
- Mettre les doigts dans les yeux, la bouche, le nez ou une plaie.
- Griffer et/ou pincer intentionnellement
- Attraper/tirer les cheveux
- Projeter intentionnellement sur la tête et le cou
- Projeter, pousser son adversaire hors du ring
- Attraper les cordes, enrouler un bras ou pieds autour de celles-ci, etc.
-Saisir le short, les gants ainsi que les autres protection
- Porter des chaussures
- Utiliser un langage non sportif, abusif, irrespectueux envers son adversaire, ses coaches, l'arbitre, les juges ou tout autre officiel. (Cela est également valable pour les hommes de coins)
- Cracher sur son adversaire
- Attaquer l'adversaire durant une interruption de l'arbitre
- Attaquer l'adversaire avant le début ou après la fin de la reprise (signalé par l'arbitre)
- Ne pas tenir compte des instructions de l'arbitre
- Enlever (ou faire tomber) intentionnellement ou constamment son protège dents
- Feindre une blessure
- Interférence par les hommes de coins, coachs.

Un combattant au sol ne peut être frappé uniquement que par des attaques de poings au visage.. Les coups de pieds et de genoux sur un adversaire au sol sont prohibés.
L’arbitre intervient et stoppe le combat lorsqu’un combattant est dans l’incapacité de se défendre correctement et que son intégrité physique pourrait être menacée.
La plus grande vigilance sera portée sur un combattant au sol, subissant les attaques de poings de son adversaire.

17) ARRÊT POUR INSPECTION:
Si un combattant au sol est blessé (par exemple une coupure), l'arbitre peut stopper le combat dans cette position pour évaluer la blessure et faire repartir le combat dans la même position. L'arbitre inspecte la blessure en gardant les combattants dans la position de combat, si le combat peut se poursuivre, il reprend dans la même position.Si l'arbitre demande l'avis du médecin, il mémorise la position des combattants, les fait relever et le médecin intervient. Si le combat peut reprendre, l'arbitre replace les combattants dans la même position et fait repartir le combat de sorte qu'il reprenne dans la même position précédant l'arrêt.

18) DURÉE DES COMBATS:
Les combats se déroulent en 2 ou 3 reprises de 5 minutes chacune avec 1 minute de pause entre chacune d'elles. Sans prolongations possibles.

19) ASSURANCES:
La licence et l’affiliation FFFC&DA couvrent les participants. Une assurance individuelle complémentaire peut être souscrite auprès de la Fédération.L’organisateur se conformera cependant aux règles fédérales régissant l’organisation de manifestations sportives, tant en matière d’assurance que des dispositions réglementaires en matière de sécurité et de cahier des charges.

20) SORTIES ET ENTRÉES DES COMBATTANTS:
1) Sorties de territoire : Les combattants licenciés à la FFFCDA désirant combattre à l’étranger sont autorisés selon divers critères, notamment :
- Absence de risque ou d’atteinte à la santé ou l’intégrité physique du combattant,
- Absence de risque de combat déséquilibré.
2) Entrées sur le territoire
Toute demande d’entrées sur le territoire français d’un combattant étranger sera autorisée sur les critères suivants :
- Etre en possession d’une licence FFFCDA,
- Absence de risque ou d’atteinte à la santé ou l’intégrité physique du combattant,
- Absence de risque de combat déséquilibré,
- Approbation de la commission paritaire mixte, certifiant des compétences sportives et techniques du combattant.

Les combattants étrangers doivent également se conformer aux règlements médicaux et présenter les documents suivants :
- Certificat médical d’aptitude à la compétition de MMA (saison en cours)
- Examen fond d’œil 3 miroirs (de moins de 3 mois)
- Electrocardiogramme (de moins de 3 mois)

La légitime défense

Au regard de la loi, la Self Défense ne peut s’appliquer n’importe quand :

LA LEGITIME DEFENSE

Il peut arriver que des faits graves, bien qu’exécutés avec une volonté libre et consciente ne soient pas punissable parce qu’ils sont permis par la loi. On dit qu’ils sont légalement justifiés. Parmi les faits justificatifs figure la légitime défense d’une personne ou d’un bien.

Définition de la légitime défense :
L’article 122.5, alinéa 1 du Code Pénal précise que n’est pas pénalement responsable :
La personne qui devant une atteinte injustifiée envers elle même ou autrui accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte.

Légitime défense des personnes :
La légitime défense est autorisée par la loi lorsque les conditions suivantes sont réunies :
Lorsqu’une personne subit une atteinte
- Injustifiée : c’est-à-dire sans motif légitime contraire au droit.
- Actuelle : c’est-à-dire imminente sur le point de se réaliser.
- Réelle : l’atteinte doit exister de manière certaine.

Une crainte subjective ne suffit pas.

Elle ou une autre personne peut accomplir un acte de défense
Nécessaire : il faut que la personne atteinte n’est aucun autre moyen de se soustraire au danger.
Simultané : c’est-à-dire immédiatement par rapport à l’atteinte. On ne peut se défendre contre une attaque future ou éventuelle (peur) ou par réaction tardive à une atteinte déjà passée (vengeance).
Proportionné : l’état de légitime défense ne confère pas au titulaire de ce droit, la faculté d’infliger un mal illimité à l’agresseur. Les moyens de défense employés doivent être mesurés, en rapport à la gravité de l’atteinte.

Légitime défense des biens :
L’article, 122.5, alinéas 2 du Code Pénal précise que n’est pas pénalement responsable : la personne qui pour interrompre l’exécution d’un crime ou d’un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu’un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi, dès lors que les moyens sont proportionnés à la gravité de l’infraction.

Plus limitée que celle des personnes, elle est autorisée par la loi lorsque les conditions suivantes sont réunies :
Lorsqu’un bien est menacé par l’exécution d’un crime ou d’un délit, l’acte de défense (interruption de l’exécution) doit être :
Strictement nécessaire au but poursuivi.
Autre qu’un homicide volontaire : le législateur ayant considéré qu’aucun crime ou délit contre un bien, aussi grave soit-il, ne pouvait justifier la mort d’une personne.
Proportionné : il appartient à la personne poursuivie de démontrer que le principe de proportionnalité a été respecté (alors qu’en matière de légitime défense des personnes, c’est au ministère public de prouver que les moyens de défenses sont disproportionnés)

Article 122.6 du Code Pénal
Est présumé avoir agit en état de légitime défense celui qui accomplit l’acte soit :
Pour repousser de nuit (intervalle de temps compris entre le coucher et le lever du soleil) l’entrée par effraction, par ruse ou par violence dans un lieu habité. Pour se défendre de jour comme de nuit contre les auteurs de vol ou de pillage exécutés avec violence. Dans les deux cas, il s’agit d’une présomption de légitime défense qui peut donc céder devant la preuve contraire.

PEINES ENCOURUES

Article 222.11 du Code Pénal
Les violences ayant entraînées une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45735 Euros d’amende.

Article 222.7 du Code Pénal
Les violences ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, sont punies de quinze ans de réclusion criminelle.

Article 222.9 du Code Pénal
Les violences ayant entraînées une mutilation ou une infirmité permanente sont punies de dix ans d’emprisonnement et de 152450 Euros d’amende.

Article 222.9 du Code Pénal
Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors prévues par la loi, d’arrêter, d’enlever, de détenir ou de séquestrer une personne est punie de vingt ans de réclusion criminelle.

LES ARTICLES

ARTICLE 73 CPP :
Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement, toute personne a qualité pour appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche.

ARTICLE 53 CPP :
Est qualifié de crime ou délit flagrant, le crime ou le délit qui se commet actuellement, ou qui vient de se commettre. Il y a aussi crime ou délit flagrant lorsque, dans un temps très voisin de l’action, la personne soupçonnée est poursuivie par la clameur publique, ou est trouvée en possession d’objets, ou présente des traces ou indices, laissant penser qu’il a participé au crime ou au délit.
Est assimilé au crime ou délit flagrant tout crime ou délit qui même non commis dans les circonstances prévues à l’alinéa précédent a été commis dans une maison dont le chef requiert le procureur de la République ou un officier de police judiciaire de la constater.

ARTICLE 803 CPP :
Nul ne peut être soumis au port des menottes ou des entraves que s’il est considéré comme dangereux pour autrui ou pour lui-même, soit comme susceptible de tenter de prendre la fuite.

L’UTILISATION DU MENOTTAGE

A – Une utilisation extensive contenue dans les articles 53 et 73 du CPP
Les articles 53 et 73 du CPP conduisent à une utilisation souple et extensive de cette technique.
En effet si l’article 53 du CPP définit les conditions requises pour qu’un fait juridique soit qualifié de flagrant et précise ceux qui sont assimilés à la flagrance, l’article 73 du CPP précise :
- Les personnes pouvant intervenir pour mettre fin aux violations portées à la loi pénale par l’exécutant de ce fait juridique : (toute personne à qualité pour appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche).
- Les caractères que doivent avoir ces faits, (crime flagrant ou délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement) pour que l’on puisse utiliser certaines méthodes d’arrestation comportant des mesures coercitives ; Mesures portant atteinte à la liberté d’aller et venir : exemple ci concerné « le menottage ».

B – Une utilisation restrictive contenue dans l’article 803 du CPP
L’article 803 du CPP, reprenant l’article 60 de la loi n° 93-2 du 04/01/1993, prévoit une utilisation restrictive de cette méthode coercitive en posant trois conditions très strictes :
« Nul ne peut être soumis au port de menottes ou des entraves que s’il est considéré comme dangereux… »
1° - pour autrui
2° - pour lui-même
3° - ou susceptible de vouloir prendre la fuite.

Les catégories d'armes (classification)

Les armes et munitions sont classées en huit catégories

1ère catégorie
-armes de guerre et leurs munitions
Armes de poing semi-automatiques ou à répétition tirant des munitions à percussion centrale et classée dans cette catégorie - fusils à usage militaire - pistolets et fusils automatiques / pistolets mitrailleurs - armes automatiques de tous calibres - éléments d'arme / chargeurs / munitions et projectiles utilisables par ces armes - lunettes de tir de nuit (infrarouge) - canons / obusiers - grenades / torpilles / missiles - engins nucléaires - armes à laser...

2è catégorie
- matériels de guerre
Chars de combat - navires de guerre - armements aériens - dispositifs d'observation / de détection / équipement d'emport / de largage / matériels de transmission / moyens de cryptologie / équipement de brouillage.

3è catégorie
- matériels de protection
Contre les gaz de combat et produits chimiques.

4è catégorie
- armes de défense et leurs munitions
Armes de poing / armes à grenaille - armes convertibles en armes de poing - pistolets d'abattage utilisant des balles de 4e catégorie - armes d'épaule semi-automatiques pouvant tirer plus de trois coups ou dont le chargeur est amovible - armes d'épaule à canon lisse à répétition ou semi-automatiques dont la longueur du canon ne dépasse pas 60 cm - armes d'épaule à répétition contenant plus de 10 cartouches, armes d'épaule à répétition à canon lisse dits "à pompe" dont le chargeur ou le magasin peut contenir plus de 5 cartouches - armes ayant l'apparence d'une arme automatique de guerre - armes dont le projectile est propulsé par des gaz ou de l'air comprimé avec une énergie à la bouche supérieure à 4 joules - matériel de vision nocturne - chargeurs ...

5è catégorie
- armes de chasse et leurs munitions
Fusils et carabines à canon lisse tirant 1 coup par canon - fusils et carabines à répétition ou semi-automatiques à 1 ou plusieurs canons lisses ou à canon rayé et à percussion centrale non classés en 4e catégorie - fusils combinant plusieurs canons (mixte - drilling - express - vierling) tirant un coup par canon dont la longueur totale est supérieure à 80 cm à l'exception des fusils pouvant tirer des munitions utilisables dans les armes classées matériels de guerre - éléments d'armes / munitions et éléments de munitions ...

6è catégorie
- armes blanches
Baïonnettes / sabres / poignards / matraques / casse-tête / cannes plombées / arbalètes / bombes lacrymogène / et tous autres objets dangereux pour la sécurité publique ...

7è catégorie
- armes de tir de foire ou de salon et leurs munitions
Armes à feu de tous calibres à percussion annulaire et armes dont le projectile est propulsé par des gaz ou de l'air comprimé non classées en 4e catégorie - armes d'alarme / de signalisation et de starter / munitions / éléments d'arme ...

8è catégorie
- armes historiques et de collection
Armes anciennes dont le modèle est antérieur au 1er janvier 1870 et la fabrication antérieure au 1er janvier 1892 - armes neutralisées - reproductions d'armes anciennes ...

Pour toute information complémentaire, adressez-vous à la Préfecture où à la Sous–Préfecture la plus proche

dimanche 13 septembre 2009

Origine des arts martiaux


Un art martial (l'adjectif martial est dérivé du dieu latin Mars, dieu de la guerre) est le plus souvent un enseignement d'une technique de combat et la connaissance et la maîtrise de soi nécessaire pour pouvoir et savoir l'appliquer de manière efficace et au bon moment malgré le stress que représente les lieux de combat.


Les arts martiaux les plus populaires en Europe et en Amérique sont japonais ou chinois, mais des écoles similaires existent dans de nombreuses régions et cultures.

L'histoire des arts martiaux remonte aux premiers âges de l'humanité et se traduit par un complexe système de diffusion parmi les cultures du monde.

L’utilisation du terme "art martial" concernait initialement les disciplines martiales japonaises ; celles-ci utilisent, dans leurs pratiques, une part de technique et une part très développée de philosophie proche de la religion préparant à la mort.


Cette appellation considérée flatteuse s'est ensuite vue appliquée à toutes disciplines martiales de tous pays, même si celles-ci ne possèdent pas de dimension spirituelle. Bien que l'utilisation art martial se soit généralisée, il faut plutôt comprendre "sport martial" ou "discipline martiale" dans une pratique sportive ou d'étude de combat.

De manière littérale, « art martial » signifie à utilité militaire, toute discipline utilisée pour le combat, pour attaquer ou se défendre. Cependant le terme art martial est souvent utilisé par les non pratiquants pour désigner une origine asiatique, l'escrime française est rarement citée comme art martial.

Actuellement et dans la société mondiale moyenne, il est possible d'apprendre et de pratiquer les arts martiaux comme un sport, une hygiène d'entretien de la forme physique et mental sans objectif premier de vaincre, de blesser ou de faire mal.


Il faut cependant admettre que les arts martiaux ont pour vocation première d'apprendre des techniques permettant d'immobiliser, de tuer et de blesser.

À notre époque moderne cette éventualité est extraordinaire et l'utilisation de ces techniques ne peut survenir qu'en des occasions rares et extrêmes.

C'est ce qui distingue les arts martiaux des sports de combat dont les techniques dangereuses ont été expurgées.

Cependant, il ne s'agit pas non plus d'une sorte de gymnastique ou de danse car l'étude des arts martiaux laisse une grande place à la recherche de l'efficacité martiale (placement vis-à-vis de l'adversaire, évaluation de la distance, précision et puissance des coups, économie des forces).


Ancienne fresque représentant des moines Shaolin en train de pratiquer le Shaolin quan.

Malgré la distinction courante entre les arts martiaux, fondés sur une recherche de la perfection, et les sports de combat, plus orientés sur la compétition et ayant des contacts directs, ces deux activités humaines ont des liens étroits et découlent historiquement des mêmes préoccupations de défense et de canalisation de la violence.


Même dans les compétitions les plus violentes des sports de combat, le respect de l'adversaire, des règles et de l'arbitre ne peut être oublié.

Et si les sports de contact sont proches du combat « réel », avec des notions de surprise, de stratégie, de feinte et une sanction réelle à l'erreur (la douleur, voire la blessure), ils s'en éloignent dans le sens où les deux adversaires doivent employer la même technique et faire preuve d'honnêteté, notions souvent absentes du simple combat de rue.

Les arts martiaux sont cependant axés sur une étude de mouvements de type formes (appelés kata(s) dans les arts japonais, akas dans les arts martiaux birmans, tao lus dans les arts chinois, encore trao ou bien quyen (prononcé kuènne) dans les arts vietnamiens) et ont des implications directes dans le combat libre, car les attaques et parades sont liées avec finesse pour produire la plus grande autorité de contrôle avec le minimum d'effort.


L'absence d'intention réelle de nuire permet de travailler des situations plus dangereuses telles que l'affrontement à mains nues contre un couteau ou un sabre.

La pratique d'un art martial ne se limite pas à de très nombreux enchaînements, même s'ils sont un pôle important de la transmission.

La pratique de ces arts improprement traduits par « martiaux » peut aboutir avec bonheur à d'autres attitudes, comme les rites, les sports, les traditions.

La capoeira, à cheval entre danse de combat et art martial, est un bon exemple de la variété des disciplines qu'englobent les arts martiaux.

Bien qu'il existe une différence fondamentale entre art martial et sport de combat, les deux domaines sportifs et martiaux seront équitablement représentés.

Les origines des arts martiaux sont, en général et par erreur associé au Bouddhisme. En fait, en Chine les arts martiaux semblent avoir été utilisé longtemps avant l'avènement du temple de Shaolin aujourd'hui considéré comme lieu originel des arts martiaux.


Les débuts sont rattachés à la mythologie chinoise et au Souverain Jaune qui aurait inventé des techniques martiales pour vaincre les tribus alliées de Chi You, un être maléfique, ennemi de Huangdi, l'un des souverain mythologique de la Chine.


Les arts martiaux sont aussi cités dans le Sunzi Bingfa du stratège de l'état de Wu, Sun Zi, comme méthode d'entraînement des unités militaires de Chine ancienne. Il aurait eut de grand succès grâce à cet entraînement.


Ce qui nous amène vers la période des Printemps et Automnes et des Royaumes combattants, ce qui est bien sûr avant la création du temple de Shaolin.

En outre, les statues de l'armée de Qin arboraient quant à elles des postures martiales toujours utilisées aujourd'hui.

Donc, preuves à l'appui, les arts martiaux sont d'origine chinoise. Le cinéma a popularisé l'idée que les moines bouddhistes de Shaolin, de vrais experts, aient été les créateurs des arts martiaux. Ils ont été de brillants pratiquants, mais pas les créateurs, étant donné les découvertes récentes.

Les formes d'arts martiaux les plus anciennes de ces régions, encore connues aujourd'hui, selon les écrits, trouvent leur origine en Inde avec notamment le kalaripayat, et seraient très liées aux arts des traditions hindouiste et bouddhiste.

En effet, d'après la tradition, dans les années 510 de notre ère, un prince appelé Bodhidharma ou Da Mo, fils du râja Sugandha, né à Kanchipuram, capitale de la dynastie des Pallava dans le sud de l'Inde, avait fondé près de Kottayam, au Kerala, la première école de kalaripayat, puis était parti ensuite pour la Chine, où il fonda une école de kung-fu au monastère de Shaolin. À la fin de sa vie, il se fixa définitivement sur le mont Tung Son où il créa l’institut d’enseignement des vertus et techniques du Võ-Lâm.

Bodhidharma est considéré comme le créateur de l'école bouddhiste Ch'an de Chine et du bouddhisme Zen du Japon où il est connu sous le nom de Bodai Daruma.

De nombreuses formes se sont ensuite développées en Chine du Sud, notamment au Tibet, ou encore dans le Hubei, avec des arts martiaux plus internes liés à la philosophie taoïste, comme le Taiji quan.

Parallèlement d'autres arts de combat se sont développés dans le Sud-est asiatique, et notamment grâce aux mouvements de populations et aux moines, en Birmanie dès le VIe siècle av. J.-C. (Thaing ou Bando, Banshay, Lethwei, Naban), en Thaïlande (Krabi krabong, Muay thaï), au Laos, etc.

Plus tard, ils se sont répandus en Corée et au Japon, où sont apparues des formes plus modernes au XIXe siècle comme le Tae Kwon Do, le Karaté ou le Judo.


source Wilkipédia.

Les Coups de pieds


Les coups de pieds dans le KRAPS sont nombreux, il y a des coups de pieds avant, arrières, sur le côté, circulaires ou en croissant et les coups de pieds sautés .

Les coups de pieds redoutables, comme les coups de pieds écrasant, coups de talons ou encore coups de genoux.

Pour avoir une technique efficace, il faut respecter :

Un bon équilibre
Jambe d'appui fléchie
Le talon de la jambe d'appui reste encré au sol
Bien positionné le pied
Abdominaux contractés
Trajectoire, impact et le retour maîtrisés.

dimanche 6 septembre 2009

Art martiaux et Acupuncture

L'acupuncture traditionnelle est une thérapie qui établit ses diagnostiques et ses soins sur la vision énergétique taoïste.

Les arts martiaux utilisent les points vitaux pour le combat et pour soigner.

L'acupuncture est plutôt préventive, comme le Qi gong, elle peut toutefois être utilisée comme thérapie.

La connaissance des points d'acupuncture et un avantage pour la pratique du Qi gong et des arts martiaux, car dans tous les cas il est question de faire fructifier et régulariser le Qi (Chi).

Voir document ; Dossier de Melle Guillonnet Anne Sophie (Acupunctrice et partenaire du KRAPS)